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PBP EN VELO COUCHE ? (page maj le 30/09/2015 )
 

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Sur PBP 2007 ... on s'accroche derrière le participant 5014 Bertrand Vergnaud  (credit photo Gérard Dargaud)

 

 

 

 

 

Un trike...le rêve

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mon VC laboratoire 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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(crédit photo Antoinette Galon)

Sur PBP 2007 Roberto Borelli (5020) grimace en faisant le grand ciseau pour redémarrer !

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(crédit photo Florence Kit)

On n'est jamais si bien servi que par soi-même, ici dans PBP 2007 Jean-Lou Desbarbieux (7007) sur une de ses auto-constructions. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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J'ouvre cette page après le PBP de 2007 pour m'aider à définir le vélo couché que je devrais utiliser en 2011 pour avoir une chance de terminer dans le délai

Voir la page spécifique sur mon "SPEEDMACHINE"  ICI 

Voir la page spécifique sur mon "Performer HR"  ICI

Evoquer le vélo couché (VC) pour PBP ne laisse pas indifférent, aussi ai-je décidé, après avoir récupéré de la fatigue de l'édition 2007, de m'intéresser au plus tôt à ce vélo qui permettrait de "se reposer en pédalant" !

J'avais entendu parler du gain au niveau de l'aérodynamisme et du peu de difficulté à supporter la position sur le vélo, mais quand j'ai voulu en savoir un peu plus de la part des praticiens, je n'ai eu qu'une réponse vague: il faut essayer, .... ce qui m'a donné envie d'en savoir vraiment plus.

Pour commencer je devais vérifier si je pouvais m'adapter au pédalage horizontal plus méthodiquement qu'en faisant du pédalo: l'acquisition d'un tricycle couché (trike type "tadpole": 2 roues AV, une roue AR) et un total de plus de 1000 km parcourus avec, ont dégrossi ma vue du problème.

Le pédalage horizontal en tricycle.

Pas de problème d'équilibre, même à 0,1 km/h (intéressant en côte ou quand on doit fortement ralentir), on reste dans son hamac les pieds clipsés sur les pédales, aucun muscle ne travaille au-dessus des hanches.

Le corps fait corps (sans jeu de mots) avec le vélo, pas de mouvement relatif possible du corps par rapport au vélo contrairement au VD (vélo droit), ce qui a pour conséquence que:

. il n'est pas possible de se mettre en "danseuse", donc de rivaliser avec les VD sur de courtes montées ou en forte accélération. Par contre le même cycliste sur un VD ou un Trike de même poids pourrait avoir les mêmes performances sur une longue montée

. il faut pédaler très "rond" pour accompagner l'inertie de l'ensemble roulant (la masse indissociable corps + trike )

. juste avant de s'arrêter il faut penser à placer la chaîne sur un plus petit développement pour pouvoir redémarrer sans peine (intérêt des moyeux à rapports qui se passent à l'arrêt) . J'ai à peu près résolu le problème en montant un moyeu à 3 rapports, en remplacement des plateaux, qui permet de modifier le développement instantanément de 25 ou 50% que ce soit en marche ou à l'arrêt.

Le réglage de l'inclinaison du dossier permet d'obtenir le port de tête naturel qui ne conduira pas à un problème au niveau des cervicales au fil des km. Contrairement au VD il faut incliner la tête sur la poitrine au lieu de la relever (aïe après 60 ans de VD).

Un port de tête naturel est aussi celui qui permet de regarder vers la droite et vers la gauche sans faire de contorsion.

Le gain aérodynamique se ressent dès que la vitesse relative à l'air dépasse 25 km/h. Si le trike (plus lourd, 3 roues) arrive tout juste à garder sa place près des VD sur le plat, il permet d'aller plus vite en descente (pour ceux qui l'osent).

Après ces essais, ma première conclusion est que mon trike, en dehors de son confort, ne me permettra pas sur PBP d'obtenir une moyenne du niveau de mon VD à cause de la résistance au roulement de ses trois roues et de son poids supérieur donc de son handicap en vitesse dans les montées.

Si je veux rouler couché sur le prochain PBP je dois poursuivre mes expériences: j'ai fait l'acquisition d'un vélo couché d'occasion, 2 petites roues de 20", empattement court, suspension AR, guidon haut relevable, grand espace entre pédale et roue AV (pb interférence pied-roue avant), faible investissement .... et j'ai conservé mon trike pour aller acheter mon pain !

NB: sur route secondaire, situation la plus fréquente, le dévers de la partie latérale de la chaussée peut devenir désagréable en obligeant à avoir une position excentrée sur le siège avec basculement du bassin qui n'est alors plus en ligne avec le pédalier. J'ai trouvé une position plus agréable en inclinant un peu l'axe du pédalier vers la gauche, plus précisément l'extérieur de ma pédale gauche est 4mm plus basse que la droite (mesure sur sol horizontal)

Rouler sur un vélo couché.

Le VC c'est le trike avec en plus l'équilibre à tenir, et là ce n'est pas gagné d'avance. Certains disent "il faut faire 1000 km", d'autres 2000 pour dominer l'engin. Après un an de pratique je dis "on est sauvé" après 5000, on oublie qu'on roule couché àprès 10 000.

Au démarrage, pour acquérir la vitesse mini afin de trouver l'équilibre, il me faut vaincre la forte inertie vélo+cycliste, d'où problème : le premier demi-tour de pédalier se commence jambe repliée, sans la poussette de l'autre jambe, et je peux alors craindre pour l'articulation du genou si c'est en montée ou si le développement est à ce moment trop grand. Au début le réflexe d'équilibre va provoquer des coups de guidon involontaires et le pied risque alors de venir en contact avec la roue. Ce problème va disparaître avec l'expérience du vélo.

Il est difficile de faire l'acrobate en VC: comme dit précédemment le vélo et le cycliste ne font qu'un, il n'y a pas d'appui des bras sur le guidon... et, en virage très court, la roue avant peut interférer avec la chaussure, enfin plus ou moins selon les vélos. Lu aussi sur une notice constructeur "ne pas rouler free-hand, danger !". 

J'imagine que l'équilibre en virage très court va me demander beaucoup d'expérience: équilibre à très faible vitesse, placement des pédales = f(roue avant), estimation/sensation de la position du guidon (on ne voit pas la roue avant comme en VD celle-ci se trouvant sous les jambes et on peut être tenté de se référer à la trajectoire du pédalier: conséquence on ferme trop le virage d'où risque de chute vers l'intérieur du virage. Le pilotage ressemble à celui d'une voiture: le capot est en avancée sur les roues et on ne voit pas les roues).

Je retrouve aussi le problème de l'angle du siège qui conditionne le port de la tête sur les longues distances, la nécessité de pédaler rond "clipsé" sur les pédales (obligatoire le clipsé sinon en perdant les pédales on peut perdre le contrôle du vélo), et la nécessité de rétrograder avant de s'arrêter ...et enfin l'absence de travail musculaire du haut du corps dont les bras (il faut quand même utiliser les mains pour freiner !)

Si la vitesse moyenne est favorisée sur le plat et en descente, elle est par contre, à cause du poids et de la position, amoindrie dans les montées. Elle l'est aussi par les points délicats de la route (feux, stop, carrefour sans visibilité, circulation dans laquelle on ne peut pas se faufiler) parce qu'il faut toujours rétrograder pour être en développement de redémarrage avant un arrêt certain ou probable, et remonter ensuite les rapports après redémarrage. Cette contrainte du redémarrage nous pousse à essayer de toujours garder une vitesse minimum d'où des erreurs de navigation possibles voir des imprudences surtout en ville quand la circulation mobilise notre attention au détriment de la lecture du nom des rues ou des panneaux indicateurs. 

Le vent: on sent bien que l'on pénètre mieux dans les rafales de face, mais en cas de vent latéral à plus de 50 km/h venant de sa gauche, il faut rouler à 1m. du bord de la route pour pouvoir récupérer sa trajectoire en cas de forte rafale.

. l'habillement pour rouler couché:  

Les poches dans le dos des maillots et les fonds de cuissard sont inutiles en VC.

Le soleil: on est en position de "bronzette" donc lunettes, casque ou couvre-chef mais visière (on voit beaucoup du ciel), et crème solaire (la lèvre inférieure est particulièrement exposée). Soleil + effort, il y a aussi surchauffe sur la poitrine ! Quand le soleil est bas sur l'horizon il faut le supporter ... ou ajouter un pare-soleil sur la visière.!! 

Le froid: il est facile de s'équiper pour y résister, le corps n'étant pas exposé "frontalement",sauf le visage qui reste très exposé. La nuque, et cela contrairement au VD, est dégagée et soumise à un tourbillon de vent, il faudra donc la couvrir par temps froid. L'appui-tête éventuel ne fait pas office de "cache-col".

Ne pas en déduire qu'on n'a pas froid: l'absence de travail du haut du corps et l'envoi privilégié du sang dans les jambes, n'active pas la circulation en particulier dans les mains et les bras, et on se rend vite compte que les manches et les gants se supportent dès des températures moyennes.

La pluie:  ne se ressent pas aussi intensément sur les jambes et le corps qu'en VD, mais bain complet garanti. L'eau pénètre par l'entre-jambe (faire un trou dans le bas du siège), par les poignets (élastiques), par le col (col montant). Certains choisissent le bain de transpiration en s'équipant imperméable des pieds à la tête mais le résultat est le même. Je porte des lunettes malgré la gêne au niveau visibilité parce que, mon visage étant face au vent, mes yeux sont directement cinglés par les gouttes d'eau même avec une visière. Un point positif par rapport eu VD, les pieds ne récupèrent pas l'eau projetée en arrière par la roue avant, par contre les fesses récupèrent en retour à grande vitesse l'eau projetée vers l'avant par la roue avant.

Les phares de voitures de face la nuit: cette situation me parait critique. Difficile de se mettre le regard derrière une visière pour masquer les phares, et mauvaise vue du bord de la route, La solution est peut-être dans un éclairage puissant et dans l'orientation du regard en dehors de la zone d'éblouissement des phares.

 

 Les paramètres importants du VC.

Pas de panique à la lecture de ce qui va suivre, c'est plus touffu (une quinzaine de paramètres) que pour un VD mais il faut connaître un minimum de choses sur le sujet avant de mettre ses économies dans un VC, sinon ce sera comme pour certains la case petites annonces. Pour un néophyte un simple essai chez un vendeur est à mon avis très insuffisant pour choisir un vélo couché.

Je précise aussi que les points à connotation négative parfois énoncés ci-après, ne font pas le poids à côté des agréments du vélo couché.

. l'usage qu'on prévoit en faire: on vient de le voir, le VC est bien tant qu'on roule et que les montées ne sont ni trop longues ni trop raides, mais selon les modèles il est plus ou moins maniable (trafic urbain), plus ou moins confortable (longues distances), plus ou moins chargeable (longue randonnée en autonomie), plus ou moins aéro et sécurisant (diamètre des pneus, position, système de freins).

. la hauteur du siège par rapport au sol : C'est une constante pour un vélo donné, selon les vélos la hauteur varie de 30 à 60 cm environ. A 30 c'est un low, à 60 c'est un high, entre les deux un middle (semi-high ou semi-low ?).

 Tout d'abord avant de rouler il faut pouvoir l'enjamber et s'y installer en gardant les pieds à plat par terre... et sans se barbouiller la cuisse avec le cambouis de la chaîne. Pour démarrer, étant en position couchée, il faudra faire un grand écart: lever un pied jusqu'à "hauteur du siège + 20 cm (différence hauteur du pédalier/ hauteur du siège) + 17 cm (longueur de la manivelle)", il me semble préférable à ce moment que la jambe appuyée par terre soit un peu fléchie ... pour éviter de se luxer la hanche ! 

. l'inclinaison du siège par rapport à l'horizontale: en général réglable de +/- 5°autour d'une position définie par construction, va conditionner le port de la tête dans la durée. Très couché c'est environ 20° à 25°(il faut être souple des cervicales), confortable pour ma nuque c'est  35°. Moins couché c'est mieux pour monter les côtes.

. la distance mini manivelle-roue avant : il est exclu d'acheter un VC avec les manivelles qui interfèrent avec la roue avant en virage très court. Pour ceux qui mesurent moins de 1,70 m et pour la majorité des VC,  la chaussure interfère avec la roue avant. A mon avis et tant qu'on n'a pas une expérience suffisante, il faut au moins 8 à 10 cm pour maîtriser le risque de chute quand la roue vient malgré tout en contact avec le talon de la chaussure. Pourtant les expérimentés s'accommodent de distances faibles en s'éduquant un réflexe pour positionner les manivelles ou écarter le talon en virage très court. Ceci m'amène à ajouter que le VC est bien quand on roule tout droit ! 

. la différence de hauteur siège-pédalier: semble définie par la recherche de la pénétration dans l'air et pas par l'angle buste-jambes pour la puissance maximum. Ainsi on peut avoir 0 cm, environ 10 cm ou environ 20 cm. 

. le diamètre des roues : comme pour les VD plus le diamètre est grand, plus faible est la résistance au roulement sur les mauvais revêtements. Mais grandes roues implique siège haut (high racer), ou encore poutre en "macaroni" pour gagner un peu de hauteur. 

On trouve des VC avec roues de diamètre égal (700 650 26" 24" 20" ) ou inégal (le plus souvent 700 ou 26" et 20") . Une roue plus petite à l'avant permet un siège plus bas. Les vélos dits rapides sont très couchés et bas (low racer) ce qui leur impose la petite roue devant (on néglige donc ici la notion de résistance au roulement). Une petite roue à l'avant rend le vélo plus vif à conduire, plus sportif disent certains. Une petite roue avec pneu fin donc haute pression de gonflage, qui retransmet intégralement toutes les imperfections de la route, n'aime donc pas du tout les nids de poule (potholes).

. la transmission : existent des tractions AR, et des tractions AV directes et indirectes. La traction directe (le vélo a alors une géométrie spécifique) a certainement le meilleur rendement de transmission. 

Si je fais abstraction de son prix et du poids supplémentaire, le moyeu-boite de vitesse est un plus, parce qu'il permet de changer de rapport à l'arrêt, ce qui est souvent nécessaire pour faciliter le redémarrage (voir plus haut)

. la ligne de chaîne : intervient dans le rendement; dans le cas le plus général, en traction AR, le brin tendu de la chaîne doit être le plus droit possible, ce qui est presque faisable sur un high racer mais impossible sur un low racer avec sa poutre en "macaroni". 

Concernant le guidage du brin tendu je préfère la roulette dentée qui "conduit" mieux la chaîne et lui donne un appui plus ferme, que la roulette à surface d'appui cylindrique (une chaîne à rouleaux est faite pour s'enrouler sur une roue dentée).

Le rendement peut aussi être affecté par le frottement de la chaîne dans des tubes de protection (propreté). Sur de nombreux modèles le brin mou de la chaîne n'est guidé que par un tube (économie). La chaîne sous tube flotte moins sur les mauvais revêtements.

. la longueur des manivelles et les pédales:  en général la longueur des manivelles est en standard de 170 mm comme en VD. Mais quelques rares constructeurs, se basant certainement sur la particularité qu'en VC on mouline plus, livrent en standard en 165 (l'un d'eux propose même 152 pour ceux qui mesurent moins de 1,75 m.).

Pédales dites automatiques naturellement pour ne pas "perdre les pédales" en franchissant un passage à niveau. Les cales sous les chaussures seront placées 5 à 10 mm plus en arrière que pour un VD (le pied se cale plutôt vers l'arrière dans la chaussure). Il me semble aussi qu'en VC le poids de la jambe ne favorise pas le pédalage de la pointe, le pédalage est donc moins souple ce qui expliquerait aussi l'usage de manivelles plus courtes.

. la suspension : on peut rechercher le confort sur les mauvais revêtements ou sur les longues distances en acceptant plus de poids (articulation, ressort et amortisseur). Certains vélo sont suspendus AV et AR. Bien que racer ne rime pas avec poids, plusieurs constructeurs vendent des low racer suspendus AR. La suspension diminuerait le rendement de la transmission. Sur un VC la suspension AV ne pompe pas comme sur un VD.

Sur un vélo sans suspension on peut utiliser des pneus plus gros et une mousse plus épaisse pour atténuer l'inconfort. Un long empattement va aussi dans le sens d'un confort acceptable.

. l'empattement et la chasse de la roue AV: comme sur le VD, chasse et empattement plus longs, c'est plus de stabilité à grande vitesse au détriment de la maniabilité à faible vitesse. Sur les VC l'empattement varie de 1 m à 1,25 m environ, la chasse est du même ordre que sur un VD, environ 6 cm. La chasse d'un traction directe est plus importante pour contenir l'effet sur la direction de la poussée sur les pédales.

. la forme du guidon : en VC le guidon ne sert pas d'appui pour transmettre l'effort, pour rouler droit il vaut mieux ne pas exercer d'effort dessus. Il existe en trois positions, le guidon sous le siège donc bras en position décontractée, le guidon dessus bras repliés (il est intéressant que celui-ci soit relevable pour faciliter la montée et la descente du vélo) et le guidon U au dessus bras plus allongés. 

Les guidons ne sont pas multi-positions comme les "courses". 

. le système de freinage : En efficacité croissante et selon le type de profil des routes sur lesquelles on se déplace, on peut utiliser des freins sur jante (classiques, V-brakes) ou des freins sur disque. Pour les descentes en montagne sur roues de 20" le disque est fortement conseillé pour éviter la surchauffe de la jante. La commande des étriers de freins se fait soit par câble, soit hydrauliquement.

. le siège : le siège a une fixation articulée au point bas sur la poutre, et, au niveau du dossier, un système de réglage de l'inclinaison. L'angle et la plage d'inclinaison sont propres à chaque modèle.

Les dimensions du siège sont très importantes pour le confort en longue randonnée: la partie basse doit être assez profonde pour y caler son postérieur, le retour de courbure en haut doit bien correspondre aux omoplates, ce qui signifie que s'il y a une différence entre les hauteurs de son dos et du siège, on y sera plus ou moins bien installé (au sens ergonomique). Certains constructeurs produisent plusieurs hauteurs de siège, je n'en connais que 2 qui font des sièges à hauteur ajustable. 

Le dos en position couchée est mal ventilé et il est en général nécessaire de remplacer la mousse d'origine par une mousse spéciale plus aérée. 

. la possibilité de monter des accessoires : Certainement pour pouvoir annoncer un poids plus faible, les constructeurs de VC ne sont pas très portés à installer des porte-bagages, des garde-boue, un éclairage ou des porte-bidons sur leurs vélos, il faut donc penser à cette question au moment du choix pour voir si les points de fixation existent ou pas.

L'accessoire le plus utile en utilisation courante, mais qu'on n'aime pas avoir sur PBP à cause de son poids, c'est la béquille: maintient du vélo à l'arrêt mais possibilité d'y appuyer le vélo pour réduire le rapport de transmission sur place lorsqu'on n'a pas pu rétrograder avant de s'arrêter ou pour sortir la roue AR en cas de crevaison.

. le poids : quand on vient du VD on est sensible au poids, il faut donc se faire à l'idée que le VC (hors vélo spéciaux) est plus lourd que le VD (poids du siège, chaîne 3 fois plus longue, longue potence, suspension,...). Mais étant donné que le cycliste et son vélo ne font qu'un, le poids propre du vélo ne se ressent pas comme celui d'un VD lorsqu'on s'élance debout sur les pédales. Pour comparer les rendements des VC et VD, le poids doit être rapporté au poids total (cycliste+vélo).

Conclusion: choisir mon prochain VC en vue de faire PBP en 2011, semble tenir de la quadrature du cercle !

MON CAHIER DES CHARGES POUR PBP

Usage prolongé (50 à 60 heures) sur routes secondaires dont le revêtement n'est pas toujours des meilleurs, donc 2 grandes roues de 26", mieux pour ma taille que roues de 700.

Hauteur de siège 45 à 55 cm (ma taille 1m70), inclinaison 30 à 35°

Différence de hauteur siège-pédalier 15 à 20 cm

Empattement >1m10, guidon au dessus

Garde entre pédale et roue AV >10 cm

Freins puissants, disques ou V-brakes (poids total roulant de près d'un quintal)

Sous réserve d'essai de quelques modèles limites en ce qui concerne la garde de la pédale par rapport à la roue ou en rentrée de bôme, il n'y a pas de "high" VC du commerce qui réponde à mes spécifications, ils sont tous faits pour des "grands", je dois donc tempérer mes exigences, en particulier commencer par m'orienter vers les 26-20.

EUREKA

Septembre 2008, une occasion, un Speedmachine de HP Vélotechnik

Ce VC répond-t-il à mes souhaits de base: voir la page  SPEEDMACHINE