PBP 2023 |
QUOI DANS LES "BAGAGES" ? (page maj le 02/10/2019 ) | |
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La récompense en1987
J'ai toujours beaucoup de succès avec ce réveil, ultra facile à régler et qui m'a toujours permis de me reposer détendu quand au risque de non-réveil
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Tout
d'abord un satisfecit sincère aux bénévoles de l'ACP, des clubs des
villes contrôles et à d'autres
anonymes,
qui oeuvrent pour notre confort sur cette épopée. Pourquoi dans cette page ? parce
que de leur apport dépend directement ce dont nous allons
emporter donc nous charger. Alors marquons-leur notre reconnaissance, en usant largement des services qu'ils nous proposeront à toute heure du jour et de la nuit. De nombreux particuliers vivent l'épreuve et nous assistent devant chez eux (boisons, alimentation, repos, technique) , et comme nous, ils s'intéressent aussi à PBP en dehors de l'épreuve. Nous pouvons leur faire plaisir, en ayant sur soi quelques cartes avec nos nom, adresse et n° de plaque de cadre, que nous leur laisserons comme remerciements et trace de notre passage. L'objectif est de n'ajouter au poids à vide des sacoches que l'indispensable dans les domaines de la boisson, de l'alimentation, des vêtements, de la toilette, de la pharmacie, du portefeuille, de l'éclairage, de la sécurité et de la réparation. La charge correspondante peut atteindre 6 kg. Tenant compte des vêtements et des chaussures qu'on porte, le poids total roulant sera égal au poids du bonhomme + le poids du vélo + 7kg Ci-après quelques données qui vous guideront pour définir votre bagage, mais il vous revient de le personnaliser, le tester et de le mettre au point à l'occasion de vos sorties toute l'année, au plus tard sur les BRM de qualification. La boisson. Deux bidons de 1/2 l. suffisent, il y a des points d'eau à chaque contrôle et de jour de nombreux supporters en offrent. Il y a aussi des cafés sur le trajet, donc inutile de se charger de bidons de 3/4 l. Boisson isotonique (penser à prendre les sachets de poudre de réserve et attention à diviser par 3 les concentrations parce que les notices les définissent pour les vrais cyclosportifs et pas pour les cyclotouristes qui roulent à 60 % de leur FCM, et qui ont donc besoin de peu de sucre) ou eau claire: j'ai toujours un bidon en eau claire pour éviter le dégoût du sucré au bout de 24 h., et avec l'eau claire on peut se laver les mains ou s'en verser sur la nuque s'il fait très chaud. L'alimentation. L'organisation fournit à chaque contrôle un service de restauration (self), il suffit donc de n'emporter que les anti- fringales à consommer en route. On peut aussi dans la journée se fournir dans une boulangerie ou bien s'octroyer un arrêt sandwich dans un café. Mais à l'aller, les queues aux selfs sont plus longues et il est intéressant pour les moins rapides, d'avoir alors de quoi survivre dans la sacoche. Les produits achetés en épicerie nécessitent souvent d'avoir une petite cuiller et un petit couteau avec soi. Les vêtements. C'est ce qui sera le plus difficile à organiser parce qu'au cours du trajet on peut s'attendre à vivre les 4 saisons chaque jour. En combinant les mots chaud, soleil, couvert, pluie, nuit, froid, humidité, on peut imaginer à quelles ambiances on risque d'être soumis. L'équipement de base est celui pour temps chaud ensoleillé. Si la température se maintient le soir, à cause de la baisse de luminosité et des insectes, il faut simplement passer aux lunettes claires (en passant ne pas oublier ses lunettes de vue le cas échéant). Puis pour résister à la fraîcheur humide de la deuxième partie de nuit et du petit matin, fraîcheur dont la sensation est accentuée par le niveau de fatigue (la température du corps augmente avec la fatigue), il faut revêtir une veste légère et/ou des manchettes, et des jambières. En deuxième partie de nuit il fait fréquemment moins de 10°C, et dans ce cas le coupe-vent s'impose en plus. Je rappelle que la nuit le baudrier réflectorisant est obligatoire et doit rester visible. Malchance si c'est une année "sans" comme en 2007, il peut pleuvoir en quasi permanence ou comme en 2011en alerte orage ... avec orages. Le coupe-vent imperméable ne peut empêcher le bas de se mouiller (qui ensuite ne sèche plus) et le haut du corps de s'imprégner de sueur. Sous une pluie froide il est bon d'avoir un couvre casque. Pour ce qui est des couvre-chaussures, je n'en retiens que le gain psychologique, l'eau finit par pénétrer quand même par le haut. Nu pied dans des sandales est aussi une solution. Enfin on peut se prendre à rêver au temps où les garde-boues étaient obligatoires. Les vêtements de rechange Après 2 jours de transpiration et de poussière de la route, il est recommandé de changer au moins de cuissard, de tricot de peau et de chaussettes,.... sinon gare à l'odeur et aux mycoses ! Si la pluie s'invite sur le trajet, il est vain de changer de vêtement parce qu'ils sont alors vite de nouveau mouillés, de toute façon on ne peut transporter toute sa garde robe. Si on n'a qu'un set de rechange essayer d'attendre Loudéac au retour pour l'utiliser Emballez soigneusement toutes ces rechanges sous plastique parce que la pluie a toujours la mauvaise idée de s'insinuer partout dans les sacoches. La toilette Bien que le participant au PBP ne soit pas un modèle d'hygiène, il lui est recommandé de se laver les dents régulièrement parce que ses boissons et sa nourriture orientées glucides risquent d'être à l'origine de problèmes dentaires. Une précaution, prendre une petite serviette et un morceau de savon pour pouvoir profiter au mieux d'un point d'eau à défaut d'une douche. Maintenant quand nous les "90H" arrivons aux douches, il nous reste toujours de l'eau plutôt froide, et les serviettes peuvent ne pas être fournies ...dans ce cas soyons courageux. Conclusion garder ses affaires de toilette à portée de main. La pharmacie Il y a des postes de la Croix-Rouge dans chaque contrôle et des pharmacies dans certains villages, il n'est donc pas nécessaire de trop emporter. Toutefois on aime bien avoir avec soi, un peu de crème pour fond de cuissard, une pommade en cas de tendinite, une pommade contre l'irritation de la peau des fesses et un peu de talc pour les pieds. Différentes lingettes pour nettoyer les lunettes, les mains ou alcoolisées, des mouchoirs à jeter sont parfois utiles. Le portefeuille La pochette contenant les documents de l'organisation (carnet de route, carte magnétique et itinéraire) sera placée à portée de main parce qu'il faudra la sortir à chaque contrôle. Pour ceux qui sont concernés, penser à garder à portée de main les lunettes pour vue de près, qui leur seront utiles en cas d'éventuelle crevaison ou pour la lecture d'une carte en cas, bien que peu probable, d'erreur de parcours Sachez que rien n'est gratuit: une carte de crédit évite de transporter son coffre-fort. On peut avoir besoin de rentrer en train (ce qui hélas arrive) et les billets ne sont pas donnés. On est loin de chez soi: carte d'identité, carte vitale et mutuelle, carte de groupe sanguin, licence,... et une feuille de papier et un stylo à bille. Le téléphone portable ne passe pas partout, une carte de téléphone peut encore servir. La mémoire pouvant faire défaut, se préparer un carton avec les numéros de téléphone utiles. Comme pour les vêtements, emballez soigneusement toutes ces affaires, en cas de pluie vous risquer de ne plus pouvoir tourner les pages de votre carnet de route et çà ferait désordre au contrôle. La pochette fournie par l'organisation est conçue étanche. L'éclairage En plus de l'éclairage de base du vélo il faut un éclairage de secours. Ce dernier étant en général sur piles, penser aux piles de rechanges dans la sacoche en attendant le réapprovisionnement en route. La sécurité La sécurité, dans les bagages de jour, c'est le baudrier ou la veste avec bandes réflectorisantes. Certains sont bien inspirés de porter aussi cette veste très visible de jour. Je recommande aussi de prendre une couverture de survie qui s'avérera très utile pour se reposer la nuit dans la nature : le froid humide se combine mal avec la fatigue et les résidus de transpiration au moment de l'arrêt. Bien que les feux rouges clignotants soient interdits en roulant parce qu'il gênent la visibilité des autres, il est bon de pouvoir en mettre un en position clignotement, lorsque l'on s'arrête sur le bas côté de la route de nuit pour se reposer ( se maintenir alors le plus à l'écart possible de la route, de préférence sur le bas-côté gauche: pour ceux qui roulent il est difficile de faire la différence entre un feu de vélo arrêté et un feu en mouvement surtout sous la pluie). La sécurité du réveil en cas d'arrêt-dodo en cours de route c'est un réveil vintage à aiguilles (lecture facile) à réglage de l'heure de sonnerie par aiguille (toujours un pb de facilité/ doigts engourdis et-ou sales) à cadran éclairable pour la nuit. La réparation Au sujet de la transmission, je rappelle que la chaîne n'aime pas la pluie qui la "lave" littéralement et qui alors "craque" sur les pignons, de plus les passages de pignons se font mal. Avoir dans son outillage un fond de petit tube de graisse hydrophobe permet de résoudre le problème si nécessaire et éviter de faire la queue au stand du vélociste au contrôle. Les routes sont bonnes, avec 2 démonte-pneus, 2 chambres à air de rechange, et un nécessaire de réparation, on peut conjurer le mauvais sort ... à condition d'avoir aussi une pompe, et une lampe de préférence frontale pour réparer la nuit ( s'y entraîner ? ). Mais si vous êtes équipés de roues différentes du standard 28" (700) comme du 20 ou 26" (vélos couchés) prenez un pneu à tringle souple en rechange parce que les vélocistes aux contrôles pourraient ne pas avoir ces dimensions en réserve. A noter que les crevaisons sont fort probables en cas de pluie parce que les silex sont souvent déplacés pointe en l'air par l'impact des gouttes d'eau. Comme pièces sujettes à rupture, un rayon pour chacune des longueurs présentes sur les roues (scotchés sur un hauban) et une clé à rayon, un câble de dérailleur (et la clé qui permet d'en serrer l'extrémité), 2 maillons de chaîne et un dérive chaîne. Les petites clés et tournevis correspondant à ce qui pourrait se desserrer en route comme surtout le porte bagage, les garde-boue Enfin un chiffon et des gants en latex parce que les jantes avec le frottement des patins de frein, se couvrent d'un dépôt noir qui s'incruste dans la peau lors des interventions sur crevaison, et il devient alors impossible d'obtenir des mains propres avec un lavage traditionnel.
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