PBP 2019 |
LA SECURITE (page maj le 30/09/2015 ) | |
Accès direct aux autres pages au départ en 2003
Ne pas lésiner sur les moyens pour ETRE VU
|
Merci aux motards de l'ANEC
qui ont assuré notre sécurité sur la route au cours des éditions
précédentes et que, je le souhaite, nous retrouverons en 2019.
Rouler sur route ouverte = le respect du code de la route sera l'élément déterminant lors des recherches de responsabilité en cas d'accident. Pour le cycliste lui-même, les risques sont loin d'être nuls et s'il est difficile de protéger tout le corps, au moins mettons tous notre tête à l'abri d'un CASQUE Même si vous avez l'impression que je me prends pour St Christophe, prenez la peine de lire ces quelques lignes, l'accident n'arrive pas qu'aux autres. Une chute peut faire très mal et contre une voiture "de fer" un vélo n'est que "de terre" Sur route ouverte il est important d'être visible, de jour une tenue de couleur claire est un minimum. La nuit une tenue réflectorisante est le seul balisage que voit bien un automobiliste à la lumière de ses phares. La vue des seuls feux rouges, même en deux exemplaires, ne lui permet pas d'identifier immédiatement un vélo, ni d'évaluer la distance le séparant du vélo. La règlementation concernant les cyclistes roulant la nuit en dehors des agglomérations, applicable depuis octobre 2008, a amené les organisateurs du PBP à redéfinir l'équipement minimum exigé et préciser les cas particuliers du port éventuel du sac à dos, de la cape. Le règlement pour 2011 contenait un alinéa pour les risques liés spécifiquement aux vélos couchés, en particulier la protection des plateaux, le rétroviseur et le fanion. Avec une voiture en face, l'éblouissement par les phares fait que la visibilité de la route devient nulle. Les automobilistes tardent toujours à passer en feu de croisement même quand ils ont la vue "piquée" (spécificité des phares à LED) par un phare de vélo venant en face d'eux. En portant une casquette sous le casque et en baissant légèrement la tête, il est possible de masquer avec la visière la vue directe des phares et l'éblouissement qu'ils provoquent, et ainsi de garder le contrôle de sa trajectoire (nous roulons en général sur routes secondaires qui n'ont pas de bandes blanches). L'astuce de la visière n'est pas bien adaptée au cas des vélos couchés qui alors subissent de plein fouet l'éblouissement s'ils ne s'imposent pas de garder le regard vers le bas côté. S'il pleut la nuit, la route prend une teinte noirâtre et ne rediffuse aucune lumière fournie par le vélo, mais par contre réfléchit très bien les lumières gênantes comme les lampadaires et les phares de voiture. Avec la pluie ceux qui doivent porter des lunettes correctrices ne sont pas à la fête. Les autres peuvent un peu protéger leurs yeux derrière la visière sauf ceux qui roulent couchés qui sont alors contraints de porter des lunettes claires. Le cocktail accidentogène de 2011: de nuit, orage et forte pluie, phares à LED de vélos sur l'aller croisant des vélos sur le retour, et voitures roulant vite essui-glace en marche donc avec visibilité réduite Portons des gants qui protègerons les paumes des mains que, par réflexe, nous mettons toujours en avant lors d'une chute, et qui ont donc toutes les chances d'être râpées sur la route. Pour ceux qui ont des poignées tournantes pour commander les dérailleurs, les gants sont aussi recommandés quand avec la chaleur les mains deviennent moites, et glissent sur les poignées. Lorsque nous ressentons que le sommeil nous prend en roulant, marquons un arrêt immédiatement alors que nous avons encore conscience du phénomène, sinon c'est fort risque de chute surtout les dernières nuits (on trouve facilement des cas de chute sur endormissement). Maîtrisons la vitesse du vélo dans les descentes, il est chargé, et sur les petites routes que nous empruntons le gravier est souvent présent dans les virages. Ceci est encore plus impératif sur route mouillée parce qu'alors les freins répondent mal et l'adhérence est amoindrie (risque de boue en zone rurale). Si l'épreuve est dominée par la pluie l'usure des patins de freins est accélérée par le mélange abrasif qui les arrose en roulant, il faut vérifier de temps en temps leur usure (des réparateurs vélo opèrent aux contrôles) Respectons le code de la route. Je ne vois pas comment certains peuvent "faire un temps" tout en respectant ce code ! Conservons notre droite, sans pour autant rouler dans le caniveau, en restant en file indienne ou par deux si ce n'est pas gênant pour la circulation, et en cas d'arrêt dégageons immédiatement la chaussée, nous n'entendons pas le vélo, et pas toujours la voiture, qui arrive derrière. Si nous avons besoin de nous arrêter de nuit sur le bas-côté, pour crevaison ou repos, plaçons nous bien à l'écart du bord de la route et conservons au moins un feu rouge allumé si possible en mode clignotant, c'est autorisé dans ces circonstances là. Si les conditions le permettent il est préférable de s'arrêter sur le bord gauche de la route: on ne se trouve alors plus sur la trajectoire des autres participants qui ne font pas toujours la différence entre un participant arrêté et un participant roulant, de plus on peut se relancer et se replacer ensuite dans l'écoulement des vélos sans être soi-même un risque pour les autres. Les pistes cyclables équipées d'un panneau "obligatoire" restent obligatoires pour les participants à PBP. Les assurances ne reconnaîtront pas un accident survenu sur la chaussée si celle-ci est doublée d'une piste cyclable obligatoire. Lorsque nous roulons à plusieurs, restons vigilants, évitons de faire des écarts et restons à un minimum de distance les uns des autres, avec les sacoches chargées nous ne sommes plus des voltigeurs du vélo. Nous pouvons accrocher un autre cycliste et tomber, mais aussi faire tomber d'autres cyclistes. Si le redémarrage (stop, feu rouge, route prioritaire) d'un vélo droit se fait sans difficulté, le redémarrage d'un vélo couché reste toujours un peu hasardeux et demande en particulier plus de marge pour par exemple traverser un axe à grande circulation (un signaleur est en général présent aux carrefours les plus dangereux ). Veillons à avoir un vélo en bon état ( freins, pneus, éclairage de base et éclairage de secours) et à bien arrimer les bagages. Le centre de gravité doit être le plus bas possible, ce qui pénalise le sac à dos par rapport à une sacoche. Le vélo est plus manoeuvrable avec une sacoche avant qu'avec une sacoche arrière. Avec un chargement haut il y a risque de guidonnage à grande vitesse dans les descentes rapides et encore plus si le revêtement est mauvais) La vitesse pendant les premiers km est toujours importante (euphorie du départ), le peloton groupé fait "l'accordéon". Attention aux coups de frein brutaux et à ceux qui, sans prévenir, changent de trajectoire ! Enfin attention aux ralentisseurs que de nombreuses communes de la banlieue parisienne ont aménagés pour ralentir leurs conducteurs trop pressés. Certains ralentisseurs pavés servent aussi de test de fixation des lampes de guidon, des bidons, des pompes et des sacoches !
|