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LA TECHNIQUE (page maj le 06/07/2018 )
 

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L'organe VITAL du vélo, c'est le système de changement de développement, les dérailleurs. La route du PBP est assez "toboggan" ce qui impose des changements de rapport très fréquents pour adapter l'effort à la pente ou au vent, quel que soit le niveau de fatigue. Objectif pour éviter le stress: des dérailleurs bien réglés et essayés, câbles et outils pour les changer si casse, de quoi regraisser la chaine si temps très sec continu ou pluie fréquente

La garantie de bon passage des rapports d'un moyeu à vitesse (Rohloff, Alfine) compense largement leur léger surpoids

La selle

Depuis que j'ai eu mon premier "vélo de grand" il y a plus de 65 ans, je n'ai jamais utilisé d'autres selles que des selles en cuir. 

J'ai fait mon dernier PBP en vélo droit avec la selle ci-dessus représentée. C'est un modèle léger grâce à son cuir moins épais et à son armature en titane. 

On dit que le cuir respire, ce qui ne m'a pas empêché de percer la rangée de trous que vous remarquez sur la photo, comme celà se faisait au temps passé, pour avoir une meilleure ventilation de la "zone centrale de l'assise", et je vous garantis que c'est efficace. 

Il faut compter 1000 à 1500 km pour roder une selle en cuir mais après "on l'a pour la vie" du moins c'est ce qu'on dit. Je n'ai jamais graissé le cuir pour le rodage, (c'est donc alors plus long à roder), même pas avec la graisse fournie par le fabricant, ma selle n'a de ce fait jamais besoin d'être retendue. On remarque bien sur la photo que le cuir est sec. Malgré tout la crème que j'ai mise sur le fond de mes cuissards a diffusé un peu dans le cuir et lui a permis de garder toute sa souplesse. 

Naturellement les impatients du rodage peuvent graisser leur selle neuve, mais seulement par en dessous, du côté où la graisse va pénétrer le plus facilement. Ne pas confondre la selle avec une chaussure !

La date limite pour mettre en service une nouvelle selle, c'est avant le début de la préparation, surtout jamais un mois avant le départ du PBP.

Les développements ou braquets 

Les marchands de vélo vendent des vélos avec des plateaux de 52 dents, mais ne fournissent pas les cuisses qui vont avec....Ô combien de grands plateaux ne servent jamais ! ...surtout dans PBP avec ses 10 000 m de dénivelé qui ne rime pas bien avec cuisses fatiguées.

Quels braquets extrêmes:

      Du côté du maxi avec 90 t/mn au pédalier, pour rouler à 40 km/h soit 666 m/mn, il faut un braquet de 666/90 soit à peu près 7,40 m. Avec un départ de roue libre à 13 et 2,10 m par tour de roue le plateau doit avoir (7,4*13)/2,1 soit 46 dents et pas 52.

      Du côté du mini, bien que cela soit fonction du "poids total roulant" et tenant compte des nombreux raidillons du parcours, on peut tabler sur un braquet de 2,4 m. Le calcul du 3ème (et petit) plateau donne (2,4*26)/2,1 soit 30 dents. A 60 t/mn au pédalier en côte ce braquet donne 2,4*60*60 = 8,5 km/h. vitesse qui se tient facilement sans louvoyer sur la route.

      Comme on ne trouve pas tout dans le commerce on retiendra 38 dents pour le plateau médian. L'écart de développement en changeant de plateau sera ainsi moins grand qu'avec les 10 dents d'écart des vélos du commerce et le changement se fera plus en douceur.

La roue libre possible donc de 13 à 26 en 8, 9, ou 10 dentures, mais avec, et le moindre nombre de dents des plateaux le permet, au moins les 4 premières dentures en dent par dent pour le maximum de progressivité sur les plus grands braquets.

Je roule actuellement avec un triple 32-38-44 et quand dans le PBP le vélo roulera facilement à plus de 30 km/h, je laisserai aller en roue libre pour récupérer. Avec cet étagement je n'ai jamais besoin de faire double changement simultané avant et arrière, le seul passage de 44 à 38 donne une réduction de développement juste un peu supérieur à celui obtenu avec 2 dents de moins à l'arrière, il n'y a donc pas lieu de corriger le "trou" en changeant aussi à l'arrière.

Je ne fait pas partie de la confrérie des 650, mais avec cette dimension de roues je pense qu'il faut ajouter 2 dents aux plateaux si les pneus ne font que 28 mm de section.

En VD (Vélo Droit) un rapport de 3 à 3,5 entre le grand développement et le petit développement est suffisant en longue randonnée, mais pour un VC ( En Vélo Couché il faut mouliner en montée parce qu'on ne se met jamais en danseuse et on accompagne à plus grande vitesse en faux plat descendant) il est préférable d'avoir ce rapport à 4 voir 5 (par exemple de 1,6 m à 8 m.). Si en VD on utilise des cassettes dites route, par exemple 12 ou 13 à 26 ou 28, en VC elles sont plutôt style 11-32. 

Attention à ne pas monter, juste avant de partir pour PBP, une chaîne neuve en conservant certains pignons usagés (dont ceux couramment utilisés), la chaîne va passer par dessus les dents au moindre effort.

La position et le confort

La hauteur de la selle et du guidon et le recul de selle:

Ne pas chercher à avoir "l'air d'un coureur", en longue durée l'esthétique n'a jamais fait de bien aux cervicales et aux poignets. Il faut reculer sa selle (en rouleur) avec un guidon plus près du niveau de la selle parce que cette position favorise le port de tête et que le buste pèse moins sur les bras.

Le grand champion Bernard H. recommandait (et cela aux compétiteurs) qu'en position mains aux cocottes, les bras et le buste fassent comme les deux côtés d'un triangle isocèle. Il donnait aussi comme base de réglage de la hauteur de selle en référence à l'axe du pédalier  0,885 fois l'entrejambe pour des pédales automatiques.

La forme du guidon, son revêtement: 

Du guidon on peut aussi parler de sa forme. Nous utilisons en général un guidon de "course", pourtant si on observe les comportements dans les pelotons du dimanche, peu de cyclos mettent les mains en bas du guidon, c'est aussi vrai sur PBP.

Si la barre droite du VTT n'est pas ergonomique, il existe des guidons plats ou à peu près, utilisés par les cyclos-aventuriers qui conviennent bien à notre épreuve. Mais la tradition a la peau dure ! 

La guidoline à l'ère du plastique n'est pas très agréable à tenir en main. Il existe toujours dans le commerce de la guidoline tissu autocollante que je recommande, posée sur une couche de mousse, ce qui améliore le confort directement et par le fait que le diamètre du guidon revêtu est plus grand. Certains utilisent à la place de mousse, les plaques de gel que l'on trouve dans les couvre-selles

Les pneus:

Nous recherchons le confort (la tenue des fesses, des cervicales et des poignets), la moindre résistance au roulement (fonction de la section du pneu et de la pression du pneu), une moindre inertie de la roue lors des relances ou en danseuse, et une bonne adhérence (route mouillée).

Le confort et l'adhérence nous orientent vers une section plus grosse, ce qui va aussi, à pression égale, vers une moindre résistance au roulement.

Sur une longue distance il faut privilégier la régularité, donc à mon avis la plus grande inertie d'une forte section n'est pas un handicap. 

Pour mes premiers PBP j'utilisais des pneus de 25, puis j'ai utilisé des 23 à flancs souples gonflés à 6 bars seulement (plus de confort mais plus durs à rouler à cause du sous gonflage). J'en suis arrivé aux pneus de 28 que je gonfle à 7 bars. J'ai l'impression que la mode des pneus fins, comme les coureurs, est maintenant moins suivie pour les longues distances.

J'ajoute que la dynamo-moyeu améliore le confort de la fourche en augmentant l'inertie s'opposant aux vibrations de la roue avant.

En ce qui concerne la tenue des pneus à la crevaison, j'ai toujours approvisionné mes pneus 6 mois à un an avant de les utiliser pour que la gomme finisse de durcir. Coppi pratiquait ainsi et crevait 6 fois moins que les autres, et même si les  gommes sont plus chimiques qu'avant, elle durcissent toujours avec le temps.